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Champignons chanterelles : Girolle (Cantharellus cibarius)

Champignons chanterelles : Girolle
(Cantharellus cibarius)

Champignons chanterelles : Girolle (Cantharellus cibarius)    
Champignons chanterelles : Girolle (Cantharellus cibarius)
 

Champignons chanterelles : Girolle (Cantharellus cibarius)
Champignons chanterelles : Girolle (Cantharellus cibarius)
 

Girolle : (Cantharellus cibarius)
 
  Chapeau : jusqu'à 15 cm, jaune plus ou moins doré, d'abord arrondi puis étalé et déprimé au centre, à bord sinueux. Il est recouvert d'une mince cuticule, sèche.
  Plis : ils forment la partie fertile et ont une structure en lamelles.
  Pied : de même couleur que le chapeau, évasé, plein et cylindrique.
  Chair : jaune pâle, épaisse et fibreuse dans le pied. Sa saveur est douce et son odeur fruitée.
  Spores : jaune pâle, lisses et ovales.

    Est-il besoin de présenter la populaire Girolle ? Ce champignon si prisé des amateurs et régulièrement vendu sur les marchés se récolte des premiers orages de juin jusqu'à la fin de l'automne, sur les mousses humides des sous-bois de feuillus et de conifères. Cette espèce acidophile vient souvent en troupes, parfois en « ronds de sorcière », et reste plusieurs années fidèle aux mêmes stations. Aussi les « coins » à Girolle sont-ils gardés jalousement par les amateurs !

Attention : la Girolle peut être confondue avec le Clitocybe de l'olivier très toxique

    La Girolle est un excellent comestible, rarement attaqué par les parasites, limaces ou larves. La Girolle se prête à de nombreuses préparations culinaires. Il faut cependant la faire cuire un certain temps, et à feu doux pour éviter qu'elle ne durcisse.
    La stérilisation de la Girolle au naturel, en bocaux de verre, est également possible. Les petits exemplaires se conservent fort bien dans le vinaigre comme des cornichons, et peuvent être utilisés en condiment.

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Les Chanterelles
Girolle
Chanterelle en entonnoir
Chanterelle cendrée
Chanterelle jaune

(d'après Champignons)

Champignons : Lépiote élevée

Champignons : Lépiote élevée
(Lepiota procera) Coulemelle

Champignons : Lépiote élevée (Lepiota procera) Coulemelle  
Champignons : Lépiote élevée jeune (Lepiota procera) Coulemelle
 

Champignons : Lépiote élevée (Lepiota procera) Coulemelle
Champignons : Lépiote élevée (Lepiota procera) Coulemelle
 

Lépiote élevée : (Lepiota procera)
Coulemelle
 
Chapeau : jusqu'à 25 cm, brun écailleux. D'abord refermé sur un pied très haut, il s'aplatit avec l'âge en gardant un mamelon central brun foncé. Son revêtement, sec, se desquame en larges écailles brunes.
Pied : jusqu'à 40 cm, brun grisâtre, cylindrique et renflé à la base en un bulbe. Ce pied fibreux porte un bel anneau brun et blanc, qui coulisse comme une bague. Pied et chapeau se séparent très facilement.
Lames : blanc-beige, assez larges, se détachant aisément.
Chair : blanche et tendre, d'une odeur fruitée et d'une saveur de noix.
Spores : blanches.

    Connue de tous et facile à reconnaître, la Lépiote élevée ou Coulemelle demeure l'une des espèces les plus spectaculaires. Jeune, elle ressemble à une baguette de tambour ; à maturité, c'est un véritable parasol. On la trouve dès l'été dans les sous-bois clairs de feuillus, les friches, les haies, les clairières, sur sol siliceux. L'espèce vient soit en solitaire, soit en troupes qui peuvent alors former des « ronds de sorcière » considérables.
C'est un bon comestible, recherché surtout à l'état de « baguette de tambour ». Le pied fibreux et coriace, doit être exclu.

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Les Lépiotes
Lépiote élevée
Lépiote crépue
Lépiote en bouclier
Lépiote brunâtre

(d'après Champignons)

Champignons : Bolet Satan (Boletus satanas)

Champignons : Bolet Satan
(Boletus satanas)

Champignons : Bolet Satan (Boletus satanas) 
Champignons : Bolet Satan (Boletus satanas)
 

Champignons : Bolet Satan (Boletus satanas)
Champignons : Bolet Satan (Boletus satanas)
 

Bolet Satan : (Boletus satanas)

Chapeau : jusqu'à 30 cm, d'un beau gris livide quelquefois nuancé de vert, d'abord très bombé, s'étalant et se bosselant ensuite.
Son revêtement est satiné. De loin, il est possible de le confondre avec un gros silex.

Pied : jaunâtre à la base, rouge carmin au ventre. Il est court, ventru et couvert d'une résille écarlate.

Tubes : rouge sang, puis pâlissants.

Chair : blanche, dense, faiblement bleuissante à l'air d'odeur désagréable et de saveur douce.

Spores : en forme de fuseau, donnant une sporée vert olivâtre.

 

    Le Bolet Satan est une espèce à rejeter, car vénéneuse, occasionnant des dérangements gastro-intestinaux sérieux.
    Selon le témoignage de Roger Heim, les Kumas consomment le Bolet Satan et «deviennent frissonnants et excités, se décorent d'une façon extravagante, prennent les armes à la main et partent terroriser ceux des hommes de leur clan qui ne sont pas dans le même état qu 'eux...».
En France, le Bolet Satan  n'a certes pas une réputation aussi démoniaque, d'aucuns prétendant même que le Bolet Satan, consommé très cuit, est pratiquement inoffensif.  Pourtant, un beau cas d'empoisonnement est rapporté dans le Bulletin de la Société mycologique de France (Fascicule 2, 1984) par le mycologue R. Azéma, dont les conclusions sur ce malade hospitalisé au Centre antipoison de Lyon dans un état comateux sont sans appel : «Même si on est enclin à penser que l'allergie de Monsieur C. pourrait être invoquée, il faut considérer que le Bolet Satan est une espèce toxique, crue ou cuite.»

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Les espèces de bolets décrites
(description, photos...)

(d'après Champignons)

Champignons bolets : Nonette voilée (Suilus luteus)"

Champignons bolets : Nonette voilée
(Suilus luteus)

Champignons bolets : Nonette voilée (Suilus luteus)
Champignons bolets : Nonette voilée (Suilus luteus)
 

Champignons bolets : Nonette voilée (Suilus luteus)
Champignons bolets : Nonette voilée (Suilus luteus)
 

Nonette voilée : (Suillus luteus ou Boletus luteus)
Nonette des pins, Bolet jaune
 
Chapeau : jusqu'à 15 cm, convexe, brun-jaune fauve. Sa bordure est d'abord enroulée, puis il s'élargit avec l'âge en conservant un
petit mamelon central. Son revêtement est visqueux par temps humide.
Pied : d'un jaune plus pâle, assez court, ferme. il porte un anneau membraneux blanc teinté de violet.
Tubes : jaunes et courts. Les pores sont très petits.
Chair : blanc jaunâtre, d'une agréable odeur de fruit et d'une saveur légèrement acidulée.
Spores : ocre fauve, en fuseau.

    La Nonette voilée se rencontre exclusivement dans les sous-bois de conifères. Cette espèce assez commune pousse dès la fin de l'été et se maintient tard en automne. On la récolte couramment dans les Landes mais aussi en moyenne montagne, sous les pins à crochets jusqu'à 1200-1300 m). Son nom vernaculaire lui vient de l'anneau qu'elle porte au pied, caractère tout à fait rare chez les Bolets.
    C'est un excellent comestible à l'état jeune.
Enlever la cuticule qui se détache facilement ainsi que les pores.

Les espèces de bolets décrites
(description, photos...)

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Plus de photos de bolets

Bolet à mycélium rose
Bolet radicant
Bolet subtomenteux
Bolet tacheté

(d'après Champignons)

Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)

Champignons : Lactaires délicieux
(Lactarius deliciosus)


Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)


 Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)
Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)

 Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)
Champignons : Lactaires délicieux (Lactarius deliciosus)
 

Lactaire délicieux : (Lactarius deliciosus)
 
Chapeau : jusqu'à 12 cm, d'abord hémisphérique puis étalé et creusé au centre, les bords enroulés se redressant; jaune orangé à zones concentriques orange, taché de vert sombre.
Pied : orange verdâtre, cylindrique, creux et effilé à la base, ponctué de taches orange vif
Lames : décurrentes sur le pied, orange, se salissant au frottement.
Chair : orangée, ferme et cassante, verdissant à l'aiç avec une faible odeur de carotte. Elle laisse sortir un lait orangé doux.
Spores : crème, ornementées.

    Le Lactaire délicieux vit essentiellement dans les bois de pins, sur sol calcaire. L'espèce est commune dès la fin de l'été et en automne. Son chapeau jaune orangé sale est marqué de zones concentriques plus foncées, tachées de vert. Lorsque l'on coupe le pied transversalement, un cercle orange vif, humide, apparaît.
    L'espèce est comestible et se prête fort bien à la conservation. Mais elle jouit d'une réputation usurpée depuis la méprise, il y a plus de deux siècles, du botaniste suédois Carl von Linné. Celui-ci avait entendu parler d'un certain Lactaire à lait rouge orangé, très apprécié dans les régions méridionales. Lorsqu'il crut, à tort, en avoir récolté des spécimens en Suède, il s'empressa de les baptiser « deliciosus », persuadé d'avoir affaire à l'espèce du Midi... Le Lactaire sanguin (Lactarius sangifluus), le vrai, à chapeau plus rouge, est évidemment de bien meilleure qualité.

Conserves de sanguins

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Les Lactaires
Lactaire poivré
Lactaire velouté
Lactaire renversé
Lactaire muqueux 
Lactaire plombé
Lactaire indigo
Lactaire à lait jaune
Lactaire zoné
Lactaire délicieux
Lactaire roux
Lactaire toisonné
Lactaire tranquille
Lactaire couleur de suie
Lactaire fuligineux

(d'après Champignons)

Champignons : Cèpe de Bordeaux

Champignons : Cèpe de Bordeaux

Champignons : Cèpe de Bordeaux
Champignons : Cèpe de Bordeaux


 Champignons : Cèpe de Bordeaux 
Champignons : Cèpe de Bordeaux
 

Champignons : Cepe

Champignons : Cèpe


Champignons : Cèpe

Champignons : Cepes de Bordeaux (Boletus edulis)

Champignons : Cèpes de Bordeaux
(Boletus edulis)

Champignons : Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis)
Champignons : Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis)
 

 

Cèpe de Bordeaux : (Boletus edulis)
Bolet comestible, cèpe (brérot, bruguet, potiron, gros pied, polonais...)
 
  Chapeau : jusqu'à 25 cm, d'un beau marron se dégradant vers la couleur fauve, plus clair en bordure. Sa forme est convexe.
  Pied : robuste, en forme de bouteille, clair et strié d'un fin réseau plus sombre.
  Tubes : fins, allant du blanc au blanc sale.
  Chair : blanche et épaisse, ne changeant pas de couleur à la cassure.
  Spores : en fuseau, légèrement jaunes.

    Si la saison est favorable, une première poussée de cette espèce de cèpe peut apparaître en juin, mais l'automne reste sa meilleure période. Le Cèpe de Bordeaux affectionne les bois clairs de feuillus ([es hêtraies et les châtaigneraies en particulier), les forêts d'épicéas, les lisières, les talus de sentiers forestiers. On le rencontre en plaine comme en moyenne montagne, aussi bien sur les sols siliceux que sur les sols calcaires fortement couverts d'humus. Son aire de répartition, très vaste, s'étend de l'Afrique du Nord à la Suède. C'est un champignon mycorhizique et, s'il vient seul, il n'est pas rare de lui trouver des voisins à proximité. Les exemplaires jeunes, en «bouchon de champagne», sont les plus prisés des amateurs. À l'état adulte, la taille de ce cèpe est parfois imposante mais sa chair se révèle alors spongieuse et souvent parasitée.
    C'est un comestible de premier choix qui fait l'objet, dans certaines régions de l'ouest de la France, de «chasses» en rangs serrés. Il est largement commercialisé sur les marchés. On le consomme frais, séché ou stérilisé en bocaux, voire même congelé après une pré cuisson.
Lors de la récolte du cèpe de Bordeaux, il est préférable de nettoyer aussitôt l'exemplaire cueilli, de couper la base du pied et au besoin même d'ôter les tubes (quelquefois nommés «mousse») pour éliminer les parasites éventuels. La cueillette sera déposée dans un panier, jamais dans un sac plastique, et cuisinée sans tarder.

(d'après Champignons)

Champignons : Amanite ovoïde

Champignons : Amanite ovoïde

Champignons : Amanite ovoïde
Champignons : Amanite ovoïde

Champignons : Amanite ovoïde
Champignons : Amanite ovoïde

 

Amanite ovoïde : (Amanita ovoidea)
Oronge blanche, coucoumelle
comestible moyen
 
  Dimensions : 15 à 25 cm de haut, 15 à 25 cm de diamètre
  Chapeau : D'abord ovoïde puis très étalé, à marge plus ou moins bordée de lambeaux. Épais, à surface lisse, blanc satiné évoluant vers l'ocre.
  Lames : blanches évoluant vers le crème, avec des flocons sur l'arête.
  Pied : massif, floconneux avec un anneau très floconneux lui-même, fugace. Volve importante, épaisse, crème puis ocre, enveloppe largement la base du pied.
  Chair : blanche, épaisse à odeur un peu désagréable notamment chez les exemplaires agés.
  Spores : blancs

    L'Amanite ovoïde aime les régions calcaires du sud de la France où elle peut se montrer assez largement, mais on peut la rencontrer parfois plus au nord. Elle pousse dans les taillis, les bois clairs, sous les chênes, les conifères.

L'Amanite ovoïde est un comestible moyen. Attention à la confusion avec l'Amanite proche (Amanita proxima) qui est mortelle ! On peut aussi la confondre avec l'Amanite à verrues (Amanita echinocephala) qui serait toxique.

(d'après Champignons)


 
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